Fils de pub (ou le culte de la victoire)

Publié le par Arteatus

L'homme victorieux est un homme traqué par les publicitaires et autres vendeurs de besoin durant la majorité du XXe siècle. Sous la forme d'un calme soldat apportant confiance en ses rangs durant la 1e Guerre Mondiale, il débarquera énergiquement dans vos verres pour cloturer la Seconde.

L'homme victorieux (comme celui vaincu par ailleurs) reconstruira, cherchera une nouvelle victoire qu'il trouvera par son travail dans les années 50. Bénéfice, bénéfices, bienvenue dans l'ère de la rentabilité, du stakhanovisme ringardisé par des symboles plus universels comme l'égalité. Le sport entre dans la publicité.

 

A peine le poing baissé, on repart illico, tête baissée ! Se cacher. Disparaitre derrière son produit. C'est l'heure de la course à la technologie. Inutilités. Nous, contrairement aux Américains, on n'a pas de pétrole… Mais on reste toujours plus malin qu'un policier ricain qui parle italien. Mais pas autant qu'un canard, comme quoi… Chasse d'eau !

 

Le calme revenu, la publicité sportive se politise. En 98, Adidas, premier braconnier à croire à la victoire de l'Equipe de France de football pour la Coupe du Monde, enfile le préservatif anti-sifflet. 12 ans plus tard, il leur pètera définitivement à la gueule au fond d'un bus. Nike reprend le flambeau, le phare des marins voyageurs. Une sensation de liberté.

L'équipementier US fait ainsi reprendre des couleurs à chaque nouvelle annonce publicitaire sportive avec toujours plus d'audace, plus de réalisme. Ah Wenger et ses petits jeunes venus de nulle part et remplis de talent ! N'est pas star qui veut dans le monde du sport néanmoins, car aujourd'hui, il faut plus que la victoire pour vendre. Il faut le winning entertainment.

 

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